Bienvenue chez nous (mais avec supplément)

Les droits de douane te concernent directement. Trump adore ça (vraiment), les États en profitent, les entreprises se débrouillent… Mais au final, qui paie l’addition ?

En partenariat avec Place des Investisseurs et Better Finance

Bienvenue chez nous (mais avec supplément)

On vous rassure, la newsletter SPAK reste gratuite, pas question de faire payer pour rendre la finance plus accessible ! On a juste décidé de vous décrypter le “hot topic” du moment en économie : LES DROITS DE DOUANES (frissons !)

Quelques jours après son élection, Donald Trump déclarait devant le Club économique de Chicago : « Pour moi, le plus beau mot du dictionnaire, c’est « droit de douane ». C’est mon mot favori ! ».

Dès son investiture le 20 janvier 2025, il a déclaré vouloir imposer des droits de douane supplémentaires sur tous les produits importés : 

  • 10% sur les produits chinois 🇨🇳
  • 25% sur les produits en provenance du Mexique et du Canada 🇲🇽 🇨🇦
  • Une taxe de 25% sur toutes les importations d’acier et d’aluminium (entrée en vigueur le 12 mars 2025) ; 🗝️
  • Des droits de douane réciproques sur l’ensemble des marchandises importées. ⛴️

… oubliant les règles dictées par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

Nous sommes, tous, impactés par les droits de douane :

🧳 Quand vous revenez de l’étranger et que vous ramenez dans vos valises des achats effectués lors de vos vacances

💻 Quand vous achetez en ligne sur des sites étrangers

Un droit de douane est une taxe prélevée sur les marchandises qui traversent les frontières lors de l’importation et/ou l’exportation de marchandises.

Autrement dit, les gouvernements ont trouvé un moyen élégant de dire : « Bienvenue chez nous, mais ce n’est pas gratuit ! »

Donc, la présence des droits de douane rend le produit étranger plus cher. En rendant plus chers les produits étrangers, cette pratique cherche à en décourager la consommation, et à favoriser les industries locales. Et, si un pays importe trop sans exporter assez, il peut se retrouver en déséquilibre sur le plan commercial.

C’est un mécanisme de taxation des flux de marchandises très ancien

On le retrouve dans l’histoire de la fiscalité dans l’Antiquité, en Égypte, en Grèce, à Rome, au Moyen-Orient et dans l’Europe du Moyen Âge.

Sur le PLAN ECONOMIQUE, les droits de douane sur les marchandises importées servent à :

  • ⚖️ Corriger des déséquilibres commerciaux
  • 📍 Protéger certains secteurs locaux
  • 🥊 Eviter la concurrence déloyale
  • 🌎 Influencer parfois la politique étrangère

Ainsi, ils donnent un avantage en matière de prix aux biens fabriqués sur place par rapport aux biens similaires importés.

Les EFFETS PERVERS sont notamment des représailles commerciales et une baisse du pouvoir d’achat

Sur le PLAN FINANCIER, ces droits de douane génèrent des revenus pour l’État, c’est-à-dire un moyen facile de remplir les caisses de l’Etat. 

Techniquement, c’est l’importateur, mais il répercute généralement le coût sur le consommateur final. DE PLUS, quand vous importez un produit, non seulement vous payez les droits de douane, mais il faut aussi ajouter la TVA (souvent autour de 20%).

Donc, la base minimum de négociation serait le prix du foncier. Pour un logement, le prix de référence est défini, pour chaque quartier, en m². Pour un territoire, la valeur de référence est l’hectare ou le km².

Comment ça marche ?

🗺️ Pour les achats effectués en dehors de l’Union européenne, vous payez des droits de douane uniquement si vos achats dépassent une certaine valeur (« seuils de franchise »). 

Par exemple, si vous voyagez en avion, la franchise douanière est de 430 EUR. Et donc, si vous rapportez de votre séjour un ordinateur acheté 400 EUR, vous n’avez pas à payer de droits de douane, ni à déclarer son achat.

🌐 Pour les achats sur des sites étrangers, le seuil de franchise est de 150 €. Si la valeur de votre commande est supérieure à ce montant, vous devez acquitter des droits de douane. Dans tous les cas, vous aurez à acquitter la TVA.

🇪🇺 Pour les achats effectués au sein de l’Union européenne, vous n’avez, en principe, aucun droit ou taxe à acquitter sur vos achats effectués sur place ou à distance s’ils répondent à l’usage personnel.

En revanche, certains produits comme les boissons alcoolisées et les tabacs ou encore les véhicules, font l’objet de réglementations spécifiques.

En dessous de ces seuils de valeurs (en euros) et de quantités (applicables notamment au tabac et à l’alcool), vous n’avez pas de déclaration à faire ni de droits de douane à payer.

Mais attention ça va bouger ! 

Une réforme de l’union douanière est prévue pour 2028 et en attendant, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé mardi que le gouvernement français avait la volonté de faire payer aux plateformes comme SHEIN ou TEMU « des frais de gestion » sur chaque petit colis entrant en Europe, dès 2026

Objectif : taxer les marques (et non leur consommateurs) qui inondent le territoire de petit colis (souvent moins de 150 euros) et de “fast fashion” à la qualité discutable : “Quand les douaniers ouvrent ce type de colis, 94 % sont constatés non conformes. Parmi ceux-là, 66 % sont dangereux pour le consommateur “ Article complet à lire dans Les Echos.

🧮 Il y a plusieurs méthodes :

  • Ad valorem (un pourcentage du prix) 
  • Spécifique (un montant fixe par unité)

‼️ Mais, les achats peuvent être soumis à taxation, du fait de leur nature, de leur valeur et de leur origine

  • la valeur du produit : Plus c’est cher, plus les droits de douane sont élevés
  • le pays d’origine : Certains accords permettent de réduire ou supprimer les droits (vive la diplomatie !).
  • la nature du produit : Une paire de baskets et une voiture n’ont pas le même tarif.

Et donc, on peut distinguer :

  • Produits de luxe → Taxe élevée
  • Produits essentiels → Taxe basse ou inexistante, histoire que tout le monde puisse manger
  • Produits stratégiques → Taxés parfois, pour protéger une industrie locale (exemple : les voitures européennes face aux modèles importés).

Parce que certains sites ont signé des accords avec des transporteurs qui prépayent les taxes. Ils incluent donc déjà la taxe dans le prix.

  • C’est ce qu’on appelle Expédition express  Les transporteurs comme DHL, FedEx, UPS déclarent tout , donc préparent le portefeuille.
  • A la différence de l’Expédition standard → Les droits de douane et la TVA sont appliqués selon les tarifs douaniers en vigueur, sans simplification douanière particulière.

Au cours du mois d’avril, les marchés boursiers mondiaux ont connu une forte volatilité, marquée par un krach en début de mois à la suite de l’annonce de nouvelles taxes douanières américaines sur les produits chinois et de la réplique de la Chine sur les produits américains. Ce contexte a exacerbé les craintes d’une guerre commerciale mondiale. 

Malgré des rebonds techniques, les tensions commerciales et les incertitudes politiques ont continué de peser sur la confiance des investisseurs. Les marchés européens ont montré une certaine résilience, soutenus par des politiques budgétaires expansionnistes en Allemagne et l’essor de l’intelligence artificielle en Chine .

Les marchés restent sous pression en raison des tensions géopolitiques et des incertitudes économiques. Les investisseurs surveillent de près les développements politiques et les données économiques pour évaluer les perspectives à court terme.

Après une correction (baisse pour les intimes) de 21% entre décembre 2024 et mars 2025, le marché semble repartir à la hausse en avril du fait notamment de l’augmentation de la liquidité mondiale. Certains analystes estiment que cette dynamique pourrait porter la capitalisation totale au-delà de 4 000 milliards de dollars dans les mois à venir.

Alors que la dominance du Bitcoin approche des 60 %, les investisseurs se tournent vers les altcoins (= alternative au bitcoin mais vous le saviez). Des projets comme Solana (SOL), Cardano (ADA) et Chainlink (LINK) suscitent un intérêt accru, avec des prévisions de croissance significatives d’ici fin 2025.

Les stablecoins continuent de gagner en importance, avec une capitalisation dépassant les 200 milliards de dollars fin 2024. Les projections estiment qu’ils pourraient atteindre 400 milliards de dollars d’ici fin 2025, renforçant leur rôle de pont entre la finance traditionnelle et l’écosystème crypto  

Les fonds négociés en bourse (ETF) crypto connaissent une croissance rapide. Aux États-Unis, les ETF au comptant ont atteint 136 milliards de dollars d’actifs, et des acteurs majeurs comme BlackRock intègrent le Bitcoin dans leurs portefeuilles modèles. State Street prévoit que les ETF crypto surpasseront les ETF sur métaux précieux en Amérique du Nord d’ici la fin de l’année.

Elle est l’actuelle directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), devenant ainsi la première femme et la première Africaine à occuper ce poste. Ancienne ministre des Finances du Nigéria, elle a également travaillé en tant que directrice générale des opérations à la Banque mondiale.

Ngozi Okonjo-Iweala est devenue Directrice générale de l’OMC en 2021, après une période de paralysie de l’organisation causée par les critiques de Donald Trump, notamment son blocage de la nomination de juges à l’organe d’appel.

Dès sa prise de fonction, elle a souligné la nécessité de réformer l’OMC pour la rendre plus efficace, inclusive et respectée, répondant ainsi aux critiques, notamment celles des États-Unis. Elle a insisté sur l’importance de rééquilibrer les règles commerciales mondiales, de moderniser les procédures et de restaurer la confiance, sans jamais mentionner Trump de manière directe. Avant son élection, un blocage sous l’administration Trump avait retardé sa nomination.

Dans une déclaration du 7 mars 2025, elle a souligné l’importance du dialogue plutôt que des mesures de rétorsion face aux préoccupations américaines concernant les tarifs douaniers :

« Je pense qu’il est important d’écouter les États-Unis et de comprendre leurs préoccupations, et de dire : comment pouvons-nous également les aider à traiter leurs préoccupations ? » 

Pas rancunière vous nous direz… Mais son rôle est d’apaiser les tensions. La mission de l’OMC étant d’utiliser le commerce comme un moyen d’améliorer le niveau de vie des populations, de créer des emplois et de promouvoir un développement durable.

3e session 100 % en ligne de notre formation « Investir au féminin », avec nos amies de La Place Des Investisseurs et  BETTER FINANCE. Parce que les femmes investissent moins, mais performent mieux — et ça, ce n’est pas une punchline, c’est une étude de Trade Republic qui nous le dit.

Quelques infos : 

📅 6, 13 et 20 mai
🕥 De 10h30 à 11h30

📍 En ligne – Gratuit, clair, sans blabla inutile
🎯 Objectif : vous donner les clés pour comprendre et passer à l’action

Tu hésites encore ? Les éditions précédentes ont fait salle pleine… et les retours étaient unanimes : on apprend, on ose, on s’entraide 👉 Inscription ici


et ça se passe au micro de Grégoire Favet dans notre RDV spécial décryptage éco sur BSMART4Change :


Neil Young est un chanteur et guitariste américano-canadien né en 1945 à Toronto au Canada. Ila vendu environ 65 millions d’albums à travers le monde en tant qu’artiste solo. On l’a surnommé le « parrain du grunge » pour son influence sur des groupes comme Nirvana et Pearl Jam (rien que ça !)

« Rockin’ in the Free World » est sortie en 1989 sur son album Freedom. Même si le titre semble positif à 1ère vue, la chanson critiquait  la situation politique et sociale des États-Unis à la fin des années 1980 sous la présidence de George H. W. Bush.
Elle parle de pauvreté, d’inégalités, de crimes, de pollution et d’hypocrisie politique. Neil Young y dénonce la façade d’un « monde libre » qui, selon lui, ne tient pas ses promesses pour tous ses citoyens.

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