La solution pour relancer la croissance mondiale se trouve dans cette newsletter
Selon la Banque Mondiale, réduire les inégalités hommes-femmes pourrait ajouter plus de 20 % à la croissance mondiale (en respectant ses recommandations).
Réduction des inégalités hommes-femmes = croissance
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Les pays où les femmes disposent d’un plus grand pouvoir économique sont aussi plus résilients et plus performants. Si les femmes investissaient autant que les hommes, cela injecterait 3 200 milliards de capitaux supplémentaires dans l’économie mondiale. En voilà des bonnes nouvelles !
Définition Tiiiiime !
La Banque Mondiale, créée en juillet 1944 lors de la Conférence de Bretton Woods aux États-Unis pour financer la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale et soutenir le développement économique des pays membres, fournit financements, expertise et données aux pays en développement pour réduire la pauvreté et soutenir un développement économique durable. Elle compte aujourd’hui 189 pays membres. Pour devenir membre de la Banque mondiale, un pays doit d’abord adhérer au Fonds monétaire international (FMI).
Le FMI, aussi créé en 1944 à Bretton Woods, garantit la stabilité du système monétaire mondial en surveillant l’économie des pays membres, en leur accordant des prêts lorsqu’ils connaissent des difficultés financières, et en fournissant expertise et assistance technique.
Des inégalités en 2025, vraiment 🤔 Oui vraiment 😤 ! Les faits :
SALAIRE :
En France, le salaire moyen des femmes est de 22% inférieur à celui des hommes (INSEE).
Les raisons : les femmes ont souvent des carrières plus hachées avec des périodes de maternité ou de temps partiel. Elles sont aussi en sous-représentation dans les positions les mieux rémunérées.
CONSEQUENCES :
les femmes ont en moyenne une marge d’épargne et d’investissement réduite ce qui creuse les écarts d’indépendance financière. Le résultat est violent à l’arrivée : les pensions des hommes sont en moyenne 62 % plus élevées que celles des femmes.
Etude de la Fondation des Femmes et de Vives Media
REPRESENTATION :
L’argent reste encore un sujet compliqué pour beaucoup de femmes. Dans les médias Français, même si on progresse, à peine 20 % des articles économiques leur sont consacrés ou les laissent s’exprimer contre 30% en Europe selon le Projet Mondial de Monitoring des Médias.
CONSEQUENCES :
cette sous-représentation alimente un cercle vicieux -> moins de modèles féminins visibles, moins de confiance pour se projeter et s’exprimer sur les questions financières.
CONFIANCE :
Beaucoup d’entre nous, et plus particulièrement les femmes, ressentent un sentiment d’illégitimité à investir par manque de connaissance.
CONSEQUENCES :
Dans de nombreux couples, si les revenus sont mutualisés, les décisions d’investissement à long terme restent majoritairement masculines.
Baromètre Observatoire de l’éducation financière SPAK.
INEGALITES STRUCTURELLES :
Selon de nombreuses études, les filles sont lésées dès le départ avec un peu moins d’argent de poche que les garçons en moyenne et, les transmissions leur sont défavorables :
- Moins de donation précoce (du vivant) vers les filles
- Les hommes plus souvent désignés « héritiers universels » 58 % des cas, contre 42 % pour les femmes) ou recevant les actifs les plus stratégiques : immobiliers, entreprise
Le choix du régime matrimonial joue également un rôle clé : le PACS, par exemple, fonctionne par défaut comme une séparation de biens. Chacun accumule donc son patrimoine de façon indépendante ce qui accentue les écarts lorsque les revenus sont inégaux.
À cela s’ajoute un manque criant d’information : près d’un Français sur deux ne sait pas quel régime matrimonial il a choisi ou aurait dû choisir. (Conseil supérieur du Notariat)
Des signaux positifs : le changement est en marche
Selon une étude du cabinet McKinsey & Company, les femmes pourraient contrôler 40-45 % des actifs financiers aux États-Unis et en Europe d’ici 2030 ce qui devrait contribuer à rééquilibrer une partie des écarts existants grâce à des choix d’investissement et des transmissions plus justes envers les descendants.
Eduquer :
Aujourd’hui, 64 % des 18-24 ans, femmes et hommes confondus, souhaitent que l’éducation financière commence dès l’école (source : Baromètre SPAK OpinionWay de l’éducation financière). La Génération Z parle plus librement d’argent, cherche à mieux comprendre les placements et s’intéresse de plus en plus à l’investissement responsable. Traiter ces sujets à l’école est l’outil le plus pertinent pour effacer les inégalités de genre.
Accompagner :
Des ateliers concrets voient le jour pour aider à gérer un budget de couple, préparer sa retraite ou découvrir les bases de la bourse. En parallèle, des outils numériques comme des simulateurs, des plateformes de micro-apprentissage et des communautés d’entraide se multiplient. Les médias, eux aussi, commencent à offrir davantage de modèles féminins qui parlent d’argent autrement, contribuant à briser les tabous et à inspirer de nouvelles générations.
Le 16 septembre dernier avait lieu le Think & Do Tank Marie Claire Agir pour l’Égalité, un événement consacré à renforcer l’autonomie des femmes par l’argent. Retrouvez ici le replay de l’évènement avec la contribution de nombreuses expertes dont Anne-Claire Bennevault, la fondatrice de SPAK, invitées à partager leurs réflexions pour continuer de faire progresser la situation financière des femmes. Merci Marie-Claire !
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- 🤟 explorer l’univers de l’investissement
Le blocage budgétaire aux États-Unis entre Républicains et Démocrates a débouché sur un « shutdown » partiel du gouvernement fédéral, c’est-à-dire la suspension d’une partie des services publics faute de vote d’un budget avant l’ouverture de l’exercice fiscal : les administrations non essentielles sont mises en pause et la diffusion des statistiques économiques est retardée.

Ce manque de visibilité a accru l’incertitude sur l’économie américaine, déplaçant l’attention sur les discours de la Federal Reserve qui estime que le ralentissement de l’emploi n’est pas inquiétant et que l’inflation pourrait revenir à 2 %, mais ce scénario paraît optimiste : la persistance des tensions dans les services suggère plutôt 3 % en 2025 ce qui limiterait l’ampleur des baisses de taux.
L’économie américaine reste solide, portée par les investissements dans l’énergie et les centres de données boostés par le succès de l’IA, tandis que les recettes douanières ont bondi à 150 Mds $ entre avril et septembre (contre 30 Mds $ en moyenne sur les cinq dernières années).
En Europe et en France, bien que les effets directs soient modérés, la montée de l’incertitude mondiale pèse sur l’investissement et peut freiner la reprise d’où la nécessité d’une vigilance accrue pour les acteurs économiques. Malgré quelques fragilités, les grandes entreprises européennes s’en sortent bien, soutenues par la baisse rapide des taux de la BCE. Globalement, des deux côtés de l’Atlantique, la croissance devrait accélérer en 2025 grâce aux effets des baisses de taux.
La France affiche une meilleure croissance que prévue : Michel Ruimy, économiste associé de la plateforme d’éducation financière SPAK, revient sur les raisons et les risques à court terme de la croissance française avec Grégoire Favet et notre partenaire BSMART4Change.

Le marché des cryptos continue de faire parler de lui. Le Bitcoin évolue autour des 112 000 $ et Ethereum se maintient à 4 100 $ preuve que l’intérêt des investisseurs ne faiblit pas.
Aux États-Unis et au Royaume-Uni, de nouvelles lois se mettent en place pour encadrer les stablecoins, ces cryptos adossées au dollar ou à l’euro, afin de renforcer la transparence et la confiance.

Parallèlement, les banques commencent à former leurs conseillers, les ETF crypto se multiplient. Mais prudence : entre volatilité, règles qui évoluent rapidement et marchés parfois peu liquides, mieux vaut se former avant d’agir.
Côté infrastructures, l’acteur français Crypto Blockchain Industries (CBI) a récemment déployé 180 serveurs S21 Hydro pour le minage de Bitcoin, avec un revenu annuel estimé à 1,1 M $, ce qui illustre la montée en puissance des capacités européennes dans ce domaine.
Sur le plan réglementaire, le cadre MiCA (Markets in Crypto-Assets) est désormais en vigueur en Europe, offrant un cadre plus clair aux investisseurs et aux entreprises du secteur. Toutefois, des tensions persistent : la France menace de bloquer certaines licences européennes jugées trop permissives et plusieurs autorités nationales appellent à une supervision directe par l’ESMA pour les plus grands acteurs, afin d’éviter les arbitrages réglementaires entre pays.
En France, le nantissement de crypto-actifs, désormais reconnu légalement, marque une avancée majeure. Cette innovation permet aux détenteurs d’utiliser leurs cryptos comme garantie pour obtenir des financements, ouvrant la voie à de nouveaux usages pour les particuliers comme pour les entreprises.
Malgré ces opportunités, le marché reste fragile. Sa forte volatilité continue de le rendre dépendant des annonces macroéconomiques et des décisions politiques. L’incertitude réglementaire, avec des divergences entre pays européens, complique encore le paysage et pourrait freiner l’harmonisation du marché. Par ailleurs, les mécanismes de crédit garantis par les crypto-actifs demeurent vulnérables aux liquidations en cas de chute brutale des cours.
Rebecca Amsellem
Docteure en économie et fondatrice de Gloria Media
Le jour à partir duquel les femmes commencent à travailler « gratuitement » c’est elle 👉🏻
En 2016, elle lance le hashtag #4Novembre16h16, rappelant l’instant symbolique où, à cause des écarts de salaire, les femmes « travaillent gratuitement » jusqu’à la fin de l’année. Cette année c’était le 10 novembre à 11h31, on progresse… doucement…
“Ce n’est pas la présence des femmes qui pose problème, ce n’est pas non plus l’existence d’idées progressistes (comme celle, révolutionnaire, de faire en sorte que les femmes soient payées comme les hommes) mais bien l’incapacité du monde du travail à évoluer”
A lire dans l’édition spéciale de sa newsletter Les Glorieuses
INVITATION EVENEMENT
60 ans d’indépendance financière des femmes et après ?
Il y a (seulement) 60 ans, une loi a permis aux femmes mariées d’ouvrir un compte bancaire, travailler, gérer leur argent… sans la permission de leur mari. Les veinardes !
A l’occasion de cet anniversaire, l’association Ensemble pour l’Éducation Financière, en partenariat avec Investir Day, a lancé une campagne de sensibilisation pour donner la parole aux femmes issues de la société publique, d’entreprises privées, d’associations, de la finance… pour évoquer les enjeux liés à l’émancipation financière des femmes et surtout les solutions.
Vous voulez vous lancer ?
Investir Day est l’endroit rêvé pour trouver toutes les informations dont vous avez besoin et c’est gratuit !
La playlist de SPAK – “Independent Women Part I”
Destiny’s child. Album Survivor. Août 2000
Cet hymne à l’émancipation financière chanté par les Destiny’s Child (groupe composé de Beyoncé, Kelly Rowland, et Michelle Williams pour ceux qui n’auraient pas connus les débuts de Queen B) fut la BO du film Charlies Angel sorti en 2000. Le titre est resté 11 semaines à la tête des charts US et a été élu chanson féminine restée le plus longtemps en tête des tracks par le Guinness Book des records.
Extrait : La maison où je vis, Je l’ai achetée, La voiture que je conduis, Je l’ai achetée, Je ne dépends que de moi
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