Education financière : les banques peuvent mieux faire

Les jeunes s’intéressent-ils à l’économie et à la finance ?

OUI !

Surpris ? C’est même 76% des moins de 35 ans qui se disent intéressés par les questions économiques et financières et 77% qui voudraient en connaître davantage sur des notions financières et économiques !

Education financière des jeunes de moins de 35 ans

Les jeunes de moins de 35 ans veulent être mieux informés.

OK mais par qui ? Leurs partenaires financiers !

Dingue non ?

Et oui ! Les moins de 35 jugent les informations économiques et financières trop peu accessibles et aimeraient que leurs partenaires financiers leur proposent des solutions.

Certainement parce qu’ils sont plus de 89% à être sensibilisés à la question des arnaques financières et qu’ils sont en attente d’une information vérifiée et sérieuse.

Problème N°1 – les moins de 35 ans jugent que les informations économiques et financières sont peu accessibles.

Trop techniques (48%), prix élevé ou des supports inadaptés à leurs usages (portable, réseaux sociaux…) car ils déclarent ne pas avoir assez de temps.

Problème N°2 – Moins de la moitié d’entre eux (43%) considère que leurs partenaires financiers les aident à comprendre ces questions économiques et financières.

Du coup, ils se tournent vers des médias alternatifs et les réseaux sociaux ce qui les expose plus fortement aux arnaques.

Ceux qui s’informent auprès de “finfluenceurs”, sont 38% à avoir été victimes d’arnaques ! C’est déjà 20% des moins de 35 ans.

Malheureusement les contenus partagés par les “finfluenceurs” restent très peu encadrés pour l’instant. Ainsi, si certains créateurs de contenu sont de bonne volonté et veulent vraiment aider leur « commu » (= communauté sur les réseaux sociaux), ils ne respectent pas toujours les règles et racontent parfois (souvent) n’importe quoi. Rappelons que le métier de conseiller financier est encadré et nécessite une formation.

Autre raison de s’inquiéter : très peu d’acteurs sérieux parmi les banques, assurances, courtiers, mutuelles, fintech… interviennent efficacement sur les réseaux sociaux pour toucher les jeunes.

La place est donc libre pour les “conseillers financiers amateurs” et les “arnaqueurs 2.0”.