Education financière des français en 2024 : l’appétit est là !

Benoit Parraud, Directeur des Départements Banque Finance Assurance présente le sondage Spak – Opinion Way dédié à l’éducation financière des Français en 2024 sur B SMART

Ce mois-ci, lors de notre rendez-vous mensuel dédié à l’éducation financière sur B SMART, Benoit Parraud, Directeur des Départements Banque Finance Assurance d’OpinionWay, est revenu sur les résultats de notre sondage pour mesurer l’éducation financière des Français en 2024. Ce rendez-vous venait clôturer la 12ème semaine de l’éducation financière.

Quelques chiffres sur l’éducation financière des Français en 2024 :

– seuls 24% des Français estiment très bien connaître les produits financiers à leur disposition et comprendre le contexte économique impactant leurs finances
– moins d’1/3 (27%) d’entre eux jugent maîtriser « très bien » le budget de leur foyer
– plus de la moitié des Français (55%) souhaitent être acteurs de leurs finances mais estiment manquer d’informations nécessaires. C’est 76% des -35 ans !

Les conséquences d’un manque d’éducation financière sont graves :

Aucune ou mauvaises décisions en matière de gestion du budget et une sur-exposition aux arnaques financières : 8% des Français considèrent qu’ils ne se seraient pas faits arnaquer s’ils avaient été mieux informés.

Dans un environnement économique de plus en plus complexe et risqué, la compréhension des produits financiers ne peut rester réservée aux initiés et aux plus aisés. Il est urgent que toutes les parties prenantes, pouvoirs publics comme professionnels, agissent plus vite et plus fort notamment dans le contexte d’explosion des arnaques financières en ligne que l’on connaît.

Les professionnels du secteur ont un rôle à jouer en matière d’éducation financière :

Les professionnels du secteur ont en effet un rôle à jouer car seuls 9% des Français jugent parfaitement approprié le niveau d’accompagnement de leur banque principale. De plus, l’étude montre que les moins de 35 ans s’informent autant sur les réseaux sociaux qu’auprès de leur conseiller bancaire ce qui n’est pas sans danger.