Taylor Swift a perdu les élections…
Taylor Swift a perdu les élections… La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine est un incroyable « comeback » politique
Une newsletter en partenariat avec Investir day
4 MORE YEARS…
La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine est un incroyable « comeback » politique. Alors que tous les instituts de sondages prédisaient un résultat très serré et qui tarderait à tomber, il n’en a rien été. Élu une première fois en 2016 à la surprise générale, battu de justesse en 2020 par Joe Biden lors d’un scrutin dont il n’a jamais reconnu les résultats, Donald Trump sera le 47ème président des États-Unis.
L’euphorie autour de la candidature de Kamala Harris, investie seulement (beaucoup trop tard… la faute à Joe) en août, a été de courte durée. Même si les électeurs démocrates paraissaient aspirer au changement, le parti est resté sur la défensive sur les questions de fond ces dernières années.
Il a durci son discours sur l’immigration, l’énergie et la criminalité tout en mettant en sourdine ses priorités traditionnelles (toute ressemblance…). Une incapacité à se réinventer malgré une nouvelle candidate qui a donc largement profité à Donald Trump.
Les principaux projets du futur président sont inquiétants pour les États-Unis et le reste du monde. Son second mandat ne sera pas une répétition inoffensive de la première version. Le monde est prévenu…
Avec cette élection, l’Europe divisée est seule au monde. Fortement opposé au multilatéralisme*, Trump ne va pas nous faire de cadeaux et se comportera de manière purement transactionnelle.
*Multilatéralisme kezako ? (c’est notre mission de vous éclairer !) C’est un mode de relations internationales où plusieurs pays travaillent ensemble, de manière coordonnée, pour résoudre des problèmes communs ou atteindre des objectifs partagés. Il repose sur la coopération entre plusieurs États, souvent dans le cadre d’institutions internationales (comme l’ONU, l’OMC, ou l’OMS), pour établir des règles, des accords et des mécanismes collectifs de prise de décision sur des sujets aussi légers que : le changement climatique, la sécurité internationale, le commerce, ou la santé publique… |
Faut-il attendre la nomination du prochain Secrétaire au Trésor, qui appliquera la hausse des droits de douane (10% annoncés, aie !), répétera que l’Europe doit « prendre ses responsabilités » et « ne plus compter que sur elle-même », ou agir dès maintenant en trouvant des moyens d’investir pour notre avenir (sans dépendre des US) ? (Ne cherchez pas la réponse est dans la question).
Du mauvais côté de l’Atlantique
l’euro au plus bas depuis un an face au dollar
Le résultat de l’élection présidentielle américaine explique, à l’évidence, la baisse de l’euro face au dollar.
Les opérateurs estiment que le programme « pro-croissance » du président nouvellement élu continuera à profiter aux entreprises américaines à la faveur de l’accent mis par Donald Trump sur la baisse de l’impôt sur les sociétés et la poursuite de la déréglementation même si de nouveaux droits de douane risquent d’accentuer les pressions inflationnistes et ralentir le rythme des baisses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale.
Du côté de la politique monétaire, la FED (banque centrale américaine) n’a pas surpris en réduisant ses taux de 25 points de base (point de base ou bp pour basis point = en langage économique et financier un centième de point de pourcentage ou 0,01%), après 50 bp en septembre. L’activité économique américaine continue de progresser à un rythme solide et, les risques sur l’inflation et le marché de l’emploi sont relativement équilibrés.
I love “americoin”
Donald Trump qui s’est présenté comme le candidat pro-Bitcoin et pro-cryptoactifs tout au long de sa campagne tiendra-t-il ses promesses ?
La “cryptosphère” est en joie face à cette victoire de Donald Trump car celui-ci a multiplié les déclarations ouvertement favorables à Bitcoin et aux crypto-monnaies ces derniers mois.
En politique, les promesses de campagne électorale ne tiennent parfois que jusqu’au jour du vote. Il faudra donc attendre l’investiture officielle du 20 janvier 2025 du président-élu pour voir si Donald Trump est aussi favorable aux crypto-actifs qu’il l’a déclaré.
Les rumeurs persistantes sur l’arrivée d’Elon Musk au gouvernement ne laissent cependant pas vraiment de doute et le « bull run » (= augmentation significative) est déjà là : Bitcoin a déjà dépassé son dernier ATH (pour All-Time High = plus haut niveau historique à 87 000 euros) !
Elon Musk et cryptos quel rapport ? Un très gros, on vous éclaire en cinq faits majeurs :
- En 2021, Tesla, l’entreprise d’Elon Musk, a annoncé avoir acheté 1,5 milliard de dollars de Bitcoin et accepté temporairement la cryptomonnaie comme moyen de paiement pour ses voitures. Cette nouvelle a provoqué une augmentation marquée du prix du Bitcoin. Cependant, Musk a plus tard suspendu les paiements en Bitcoin, citant des préoccupations environnementales liées au minage, ce qui a entraîné une chute du prix de la cryptomonnaie.
- Il a fréquemment tweeté à propos de Dogecoin, une cryptomonnaie créée initialement comme une plaisanterie. Ses tweets humoristiques et parfois sérieux ont souvent déclenché des hausses spectaculaires du prix de Dogecoin. Il s’est également autoproclamé “The Dogefather” et a soutenu l’idée d’utiliser Dogecoin pour certaines transactions, ce qui a encouragé sa communauté.
- Musk a suggéré plusieurs fois que Tesla pourrait envisager Dogecoin comme moyen de paiement, ce qui a encore accru l’intérêt pour cette cryptomonnaie. Actuellement, Tesla accepte Dogecoin pour certains de ses produits.
- Ses prises de parole, même informelles, ont eu un impact sur l’ensemble du marché crypto, parfois déclenchant des mouvements haussiers ou baissiers. Ses tweets peuvent influencer rapidement le sentiment du marché et affecter les prix de façon significative, suscitant à la fois enthousiasme et critiques.
- Elon Musk a été clair sur son intérêt pour un avenir où les cryptomonnaies pourraient jouer un rôle central dans le système financier
C’est plus clair ?
Kamala Harris
Kamala Harris, première femme noire et sud-asiatique, a être élu au post de vice président des États Unis, est née à Oakland en Californie de parents immigrés. Elle a un parcours de juriste, ayant été élue Procureure Générale de Californie et sénatrice, avant de devenir la colistière de Joe Biden en 2020.
Avec la défaite aux élections de 2024, elle reste déterminée à défendre les droits civiques, l’égalité des chances et la justice sociale.
Kamala Harris pourrait continuer à influencer la politique américaine, soit en soutenant de futurs candidats démocrates, soit en reprenant un rôle actif dans le domaine législatif ou des droits civiques.
« La démocratie n’est pas un état. Elle est un acte, et chaque génération doit faire sa part pour l’entretenir et la protéger. » Discours inaugural, 2021
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Perso nous on y sera, et pas avec n’importe qui… Michel Ruimy notre économiste adoré et Anne-Claire Bennevault notre super fondatrice. Ils seront présents à 12H30 sur l’Agora, pour une session de Q&A autour de vos questions sur l’économie !
On vous y attend nombreux, c’est gratuit ! Et vous pouvez déjà nous partager vos questions ici.
Fun fact : Donald Trump, les Simpsons l’avaient prédit
Dans l’épisode « Bart to the future », diffusé en mars 2000, Lisa Simpson succédait à Donald Trump à la Maison Blanche. Article complet à lire sur France Info.
La playlist de SPAK : « Money’s Too Tight (to Mention) » Valentine Brothers 1982
Ce tube des années 80, que vous avez forcément entendu, même si vous avec moins de 25 ans (on se trompe ?), a été rendu célèbre par le chanteur anglais Simply Red MAIS, nous le devons en fait aux “The Valentine Brothers”.
Le titre évoque les difficultés économiques de l’époque appelées « Reaganomics », en particulier sous la politique économique mise en œuvre par le président américain (et républicain, rings a bell ?), Ronald Reagan dans les années 1980.
Les paroles évoquent des problèmes financiers et l’incapacité de trouver de l’aide familiale ou institutionnelle.
Black friday, mayday mayday !
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