Finance responsable, c’est possible ça ?

Ce mois ci dans la newsletter SPAK on vous explique comment sauver la planète avec vos pépettes grâce à la finance responsable

Imaginez un monde meilleur, sans émission de carbone, respectueux de la planète et de sa biodiversité, socialement juste et égalitaire, et mieux encore exempt de toutes formes de conflits… Le rêve !

Dans la réalité, les zones de tensions sont partout. Environnement, climat, géopolitique, contexte social…rien ne va plus. Mais heureusement, tout n’est pas perdu.

Chacun peut apporter sa petite pierre à l’édifice pour contribuer à changer positivement les choses en mobilisant son épargne sur des produits de placement dédiés : c’est ce qu’on appelle la finance responsable. 

Bonne nouvelle !

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir donner du sens à notre épargne. Pour les thèmes qui nous tiennent les plus à coeur, les voici résumés dans un beau graph :

 

 

Selon un sondage réalisé par l’IFOP pour le Forum de l’Investissement Responsable, 60% des Français déclarent accorder une place importante aux impacts environnementaux et sociaux dans leurs décisions de placements, et notamment parmi les plus jeunes.

Et du côté de ceux qui épargnent, 46% pensent pouvoir avoir un impact réellement positif sur l’environnement et la société au travers de leur placements.

 

 

La finance responsable, c’est quoi ?

 

 

Tout commence dans l’Amérique d’entre-deux guerres. Au début des années 30, c’est la panique dans les couvents. Al Capone et sa bande ont surfé sur la prohibition pendant dix ans et ont perverti des millions d’américains à coup de grandes rasades d’alcool de contrebande.

Les congrégations religieuses décident d’agir en créant des fonds éthiques aussi appelés fonds confessionnels (amen) qui rayent de leurs investissements toutes les entreprises liées au tabac, à l’alcool, aux jeux ou même à la pornographie.

 

 

 

Ensuite c’est Madame Amy Domini qui en 1990, toujours aux US, crée un indice bousier réunissant 400 entreprises excluant le tabac, l’alcool, les jeux, les armes, le nucléaire et investies pour l’environnement, la mise en place de politiques de responsabilité sociale et de bonne gouvernance.

Au fil des décennies, le champ des possibles s’est élargi et les critères sont devenus moins exclusifs et plus nuancés. On parle aujourd’hui d’investissement durable et responsable.

Il repose en grande partie sur trois lettres : ESG.

 

E pour Environnementale, S pour sociale et G pour gouvernance, un terme barbare pour définir la manière de gouverner et d’exercer le pouvoir dans une entreprise.

Selon les chiffres de Bloomberg Intelligence, les actifs ESG sous gestion dans le monde, autrement dit l’ensemble de l’argent placé selon ces critères, ont dépassé les 35 trillions de dollars en 2020. Ils devraient même franchir la barre des 50 trillions d’ici à 2025.

 

 

Combien ??? Et oui, c’est plus de quinze fois le PIB de la France, rien que ça !

 

                                                             

 

 

De ce côté de l’Atlantique, les banquiers, assureurs et organismes de gestion louchent sur les 6.000 milliards d’épargne des Français. Du coup, l’offre est pléthorique. Il est presque aussi facile de trouver un produit de placement responsable que d’acheter bio. Mais pour s’y retrouver, c’est une autre histoire. Selon le cabinet Novethic, près de 1 200 fonds dits durables étaient recensés à fin décembre 2021.

 

 

 

 

La finance durable regroupe 3 grandes catégories :

 

 

 

1. L’investissement Socialement Responsable

 

L’investissement socialement responsable, l’ISR, qui prend en compte le développement durable et les enjeux de long terme dans la stratégie des acteurs économiques (entreprises, collectivités, etc.).

Oui et en clair ? Il s’agit d’investir, via des fonds, dans des entreprises respectueuses des fameux critères ESG. Mais si, souvenez-vous.

 

 

 

 

Label de référence : Label ISR

 

 

2. La finance solidaire

 

Kézako encore ?

 

C’est le moyen le plus direct d’investir dans des activités de lutte contre l’exclusion, de cohésion sociale ou de développement durable comme le logement, l’emploi, l’environnement ou les solidarités internationales).

 

 

Selon l’Observatoire de la Finance Solidaire, plus de 450 millions d’euros ont pu être injectés dans différents projets à partir des fonds récoltés.

Une manne qui a permis de maintenir ou de créer 42.000 emplois, de reloger 1360 personnes, d’approvisionner 21155 foyers en électricité renouvelable, et soutenir 66 acteurs du développement économique dans les pays en voie de développement.

 

Comment ?

Au travers de placements dits de partage (livret d’épargne, fonds communs de placement – FCP – ou encore assurance-vie) ou d’investissement solidaire.

 

 

Label de référence : Finansol

 

 

 

 

3. La finance verte

 

 

 

C’est-à-dire tout ce qui touche spécifiquement aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, à la gestion et au traitement de l’eau et des

déchets, et de manière plus globale à l’atténuation du changement climatique.

 

 

Là aussi il existe des fonds thématiques exclusivement axés sur l’investissement des acteurs de l’environnement.

Et il est même possible de financer, en tant que particulier, des projets sur des plateformes de crowdfunding.

 

 

 

Label de référence : Greenfin

 

 

 

 

Ok, c’est bien beau tout ça mais je commence par quoi ?

 

Peut être par comprendre ce dans quoi on s’engage financièrement et donc éviter les solutions trop complexes.

Ou encore privilégier les projets qui ont un sens et qui nous parlent sans succomber aux phénomènes de mode. Investi et responsable oui mais avec conviction.

 

 

 

 

Les marchés

 

L’inflation encore et toujours

Selon les données préliminaires de l’INSEE, les prix à la consommation auraient progressé de 5,9% en avril, après +5,7% en mars. Harmonisée aux normes européennes, l’inflation annuelle ressortirait à 6,9%, après +6,7% le mois précédent.

C’est pourquoi depuis la mi-mars les grandes enseignes se sont mises à proposer des paniers anti-inflation avec des centaines de produits à moins de 1 euro. Pour les reconnaître fiez vous à ce logo

 

 

 

 

 

Côté marchés, la dernière semaine du mois d’avril a été marquée par la fin de 5 semaines consécutives de hausse du CAC 40. Cependant, les prises de profits semblent avoir été bien absorbées après une nouvelle vague de résultats d’entreprises et des indicateurs économiques européens confirmant que l’inflation reste vigoureuse sur le Vieux continent.

Cryptos Corner

Western Chinois

 

 

Chassées de Chine, les fermes de minage de bitcoin ont trouvé refuge aux Etats-Unis, notamment au Texas. Une enquête du New York Times révèle que 34 de ces sociétés consomment autant que la ville de New York. Le problème, dénoncent les auteurs de l’enquête,  est que les retombées économiques de cette industrie sont anecdotiques.

Pas très durable tout ça…

 

 

 

Dame de l'Eco

 

          Cecile Duflot

 

 

Son visage ne vous est certainement pas inconnu. Car jusqu’en 2018 Cécile Duflot était au centre de la scène politique. D’abord chez Les Verts, puis comme Ministre du Logement et de l’Égalité des Territoires durant le mandat de François Hollande. Mais depuis, elle a troqué ses obligations au sein du Palais de l’Élysée contre les fonctions de directrice générale d’Oxfam France, une ONG, qui a pour objectif de mobiliser le pouvoir citoyen contre la pauvreté. Sous sa houlette, l’association a notamment publié, en collaboration avec Les Amis de la Terre, un rapport alarmant sur le niveau d’empreinte carbone des banques françaises.

Oxfam France s’est d’ailleurs associée à un collectif, qui a assigné en justice BNP-Paribas pour qu’elle mette fin à ses soutiens financiers aux nouveaux projets d’énergies fossiles et qu’elle adopte un plan de sortie du pétrole et du gaz. Il s’agit du premier contentieux climatique au monde contre une banque. Et cela pourrait bien ne pas être le dernier…

SPAKulture

  Western chinois really ? 

 

                                                                                 

  Really baby !

Et oui, les mineurs chinois aux US ça n’est pas nouveau ! En mai 1869, s’est achevé le premier train transatlantique des

États-Unis ! Avec l’aide de qui ? (si vous avez bien suivit c’est pas très compliqué) De milliers d’ouvriers chinois ! Les historiens nous disent entre 10 000 et 15 000 o

uvriers et apparemment ça serait même un peu plus … RDV sur Chine Info pour en savoir +

 

 

Pour le film The Jade Pendant (affiche dans le Cryptocorner ) on ne l’a pas vu mais il est tiré d’une histoire vraie de l’époque. La bande annonce ne nous a pas donné très envie de le voir mais pour l’aspect historique ça peut valoir la peine… On vous laisse juge, vous nous direz ?

 

The Jade Pendant Trailer #1 (2017) | Movieclips Indie

 

 

 

 

 

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