Bonheur intérieur brut
Bonheur Intérieur Brut, l’autre Produit intérieur brut Cette semaine, SPAK a pensé à votre paix intérieure mais, on ne va pas faire un énième sujet sur la mindfulness et plutôt vous parler du Bonheur Intérieur Brut (BIB) Afin de mesurer la qualité de vie de ses pays membres, l’OCDE calcule depuis 2011 l’indice du Bonheur Intérieur Brut […]
Bonheur Intérieur Brut, l’autre Produit intérieur brut
Cette semaine, SPAK a pensé à votre paix intérieure mais, on ne va pas faire un énième sujet sur la mindfulness et plutôt vous parler du Bonheur Intérieur Brut (BIB)
Afin de mesurer la qualité de vie de ses pays membres, l’OCDE calcule depuis 2011 l’indice du Bonheur Intérieur Brut (BIB). Commandé par Nicolas Sarkozy à l’économiste américain Joseph Stiglitz, le BIB avait pour objectif de réfléchir aux limites du PIB.
Définition PIB : indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d’un pays, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
Le Bonheur Intérieur Brut est calculé à partir de 11 critères :
revenus, logement, emploi, santé, sécurité, vie en communauté, gouvernance, éducation, environnement, sentiment de satisfaction personnelle, équilibre entre vie professionnelle et vie de famille. La France est 21ème, la Finlande N°1.
A l’origine, cet indice vient du Bhoutan qui décide dans les années 80 de remplacer le PIB (Produit Intérieur Brut) par le BIB et utilise alors 4 critères pour le calculer : la croissance et le développement économique, la conservation et la promotion de la culture locale, la sauvegarde de l’environnement et la promotion du développement durable et, une gouvernance responsable.
Pourquoi vous parle-t-on du Bonheur Intérieur Brut ?
Parce qu’actuellement le PIB est l’indicateur privilégié pour mesurer la santé économique d’un pays. En théorie, sa croissance témoigne d’une saine économie. L’inverse indique qu’on se dirige peut-être vers une récession. Mais, le PIB a de nombreux angles morts et se voit de plus en plus contesté surtout en période d’incertitude économique. Comme un pandémie par exemple…
Pourquoi le Produit Intérieur Brut est-il critiqué ?
Plusieurs éléments passent sous le radar, comme le bénévolat, l’économie illicite et l’autoproduction (la récolte du jardin par ex).
L’indicateur a aussi le défaut de tout remettre sur le dos de la production et de la consommation. En laissant de côté les impacts environnementaux, les inégalités et plusieurs activités humaines qui contribuent au bien-être collectif.
C’est pour cette raison que certains proposent d’autres indicateurs comme l’Indice de développement humain* (IDH) qui tient compte de l’espérance de vie, de l’éducation et du niveau de vie d’une population ou encore le BIB, jugé encore optimisable pour y ajouter une mesure du bonheur collectif, les différences de revenus entre les riches et les pauvres, le niveau de couverture sociale…
*La France est 37ème
Quel effet la pandémie a-t-elle eu sur le Produit Intérieur Brut ?
Le PIB de la France a chuté d’environ 8% en 2020, le confinement ayant ralenti ou paralysé des secteurs entiers : l’industrie de l’hébergement et de la restauration représentait près de 7,5% du PIB en 2018. Avec le virus, difficile de prédire avec confiance l’évolution du PIB et de la croissance. On reviendra sur la croissance dans une autre newsletter.
Les marchés
Quand c’est gratuit, c’est toi le produit
saison des résultats d’entreprises, suite
La saison des résultats d’entreprises se poursuit. Google, Twitter et Microsoft ont de quoi être heureux : ils ont publié leurs résultats trimestriels qui sont conformes ou supérieurs aux attentes des investisseurs.
Leurs chiffres sont dopés par la pandémie et l’accélération de la transition numérique.
Côté Google : YouTube a vendu pour 7,2 mds$ d’espaces publicitaires contre 5 mds à la même période l’an dernier, BOOM ! L’activité de cloud a généré 5 mds $ de chiffre d’affaires (CA), en hausse de 45 % sur un an. RE BOOM ! Enfin, ils comptent 1 milliard de « sessions shopping » par jour. RE RE…
Sundar Pichai, CEO de Google
Chez Twitter : les recettes publicitaires ont augmenté de 41 % sur un an et la plateforme a dépassé les 210 millions d’utilisateurs quotidiens monétisables. Quand c’est gratuit…
Microsoft annonce 20,5 milliards de bénéfices nets, +48 % de ses profits en un an, pour un CA de 45,3 milliards +22 %. Croissance de fou, essentiellement tirée par le cloud.Les agences de pub ont-elles du soucis à se faire ? Voir plus bas. Et la taxe sur les GAFA (Google Apple Facebook Amazon), on en est où ? A lire dans une prochaine news…
Cryptos corner
Bitcoin, ça s’en va et ça revient
La Chine commence à réaliser que bannir le minage du bitcoin (BTC) de son sol était peut-être une mauvaise idée.
Consciente que les Etats-Unis sont devenus, grâce à sa décision, une nouvelle superpuissance du minage du BTC devant le Canada, la Russie et le Kazakhstan, les autorités chinoises s’interrogent, via un questionnaire adressé aux entrepreneurs chinois, sur les conséquences de leur choix.
Mastercard se met aux cryptos !
Mastercard, le plus grand réseau de paiement au monde avec Visa, a annoncé que l’entreprise allait lancer sous peu des services cryptos. Leurs partenaires : banques, fintechs ou commerçants, pourront offrir à leurs clients la possibilité d’acheter, de vendre et de détenir des cryptomonnaies grâce à une intégration avec la plateforme Baktt. Le cours de Bakkt a triplé et le boitcoin reste au sommet.
La Dame de l’Eco
Claudia Senik
L’Économiste du bonheur
Professeure à l’université Paris-Sorbonne et à l’École d’économie de Paris, Claudia Senik codirige l’Observatoire du bien-être dont l’objectif consiste à évaluer le ressenti des Français sur leurs conditions de vie.
Dans son livre L’économie du bonheur, elle explique pourquoi être français réduit la probabilité de se déclarer heureux.
Citation : « Pour un même niveau de revenus, d’emploi et d’éducation, le seul fait d’être Français réduit de 20 % la probabilité de se déclarer heureux «
Mais qu’est ce qui ne va pas chez nous ? Notre pessimisme serait lié à des facteurs culturels :
1. nous aurions encore en tête le temps où la France occupait une place de 1er ordre dans la marche du monde,
2. le recul de la francophonie au profit de l’anglais contribuerait à une impression d’une perte d’identité dans un monde globalisé,
3. notre système scolaire serait trop élitiste et donc décourageant surtout pour ceux qui ne partent pas avec les mêmes capacités et chance au départ.
Spakulture
La PUB au service du PIB
Mad Men
La publicité est un secteur clé pour l’économie, dans lequel la France compte des leaders mondiaux comme Publicis et Havas.
Selon une étude de 2017, 1€ investi en publicité génère plus de 7 euros de PIB additionnel et plus de 500 000 emplois dépendent de ce secteur en France. Pourtant, à l’heure de l’énorme succès des GAFA, les agences de publicité ont plus que jamais du mal à défendre leur valeur ajoutée auprès de leurs clients, mais aussi des consommateurs et de la société dans son ensemble. Un nouveau modèle reste à inventer car “On ne recrutera pas des gens forts et bons si on n’a rien pour les payer” selon Bertille Toledano, patronne de l’agence BETC.
A lire sur le blog de Benoit Zante
En partenariat avec Copacabana
Le son : Happy
Pharrell Williams, 2013
Écrite, produite et chantée par Pharrell Williams pour la bande originale du film d’animation «Moi, moche et méchant 2», «Happy» a été simultanément numéro 1 des Charts dans 24 pays, dont les États-Unis, l’Angleterre, le Canada, l’Irlande et la Nouvelle-Zélande.
En France, le titre, disque de diamant, a occupé la 1ère place du Top 50 pendant 22 semaines. Du jamais vu. C’est également le morceau resté le plus longtemps dans le Top 10 (36 semaines).
Réalisé par des Français, We are from L.A., «Happy» est le premier clip au monde à durer 24 heures.
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