Tout est K.O. côté éco ?

Connaissez-vous les principales mesures du budget 2025 ? Nouvelle newsletter SPAK octobre 2024

Une newsletter en partenariat avec Monabanq

Tout est K.O. côté éco ?

ll ne vous aura pas échappé (ou alors où étiez vous ces derniers mois ?!) que nous avons changé de gouvernement. Ce dernier, dans son budget pour 2025 pointe l’urgence de réduire le déficit de la France et engage un effort significatif de redressement. Un effort inédit de 60 Mds EUR pour ramener le déficit à 5% et rassurer la Commission européenne et les investisseurs.

La recette choisie par le Premier ministre = 2/3 d’économies de dépenses publiques + 1/3 de hausses d’impôts est contestée par toutes les franges de l’Assemblée nationale mais également par le Haut Conseil des Finances Publiques, qui dénonce une information « lacunaire » (= incomplète ouch !) sur les économies prévues et, des prévisions « optimistes » (re-ouch !).

Cette institution, qui raisonne en effort structurel (= modifications en profondeurs), a calculé que le plan du nouveau Premier Ministre Michel Barnier repose, en fait, à 70% sur les augmentations d’impôts et seulement à 30% sur les baisses de dépenses. La proportion inverse de celle annoncée par le gouvernement ! 🤔

Dans ce contexte, les investisseurs vont devenir très frileux. Les agences de notation (si vous ne savez pas à quoi elle servent cliquez ici) risquent en effet de faire pleuvoir les mauvaises notes. Personne ne se fait d’illusion sur les “dégradations” (= baisse de la note) à venir : 

  • Fitch, le 11 octobre dernier a maintenu la note à AA- mais a révisé la perspective de la France à « négative »
  • Moody’s doit rendre un nouvel avis sur la dette française ce vendredi,
  • Standard and Poors le 29 novembre

Le gouvernement va soumettre environ 400 grandes entreprises à une « contribution exceptionnelle » sur leurs bénéfices réalisés en France en 2024 et 2025. Cette mesure, qui concerne les entreprises réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 1 Md EUR doit rapporter 8 Mds EUR en 2025 et 4 Mds EUR en 2026.

Pour économiser 4 Mds EUR, le gouvernement va reporter de 6 mois, au 1 er juillet 2025, la revalorisation des retraites, indexée sur l’inflation, qui intervient habituellement en janvier.

La hausse de l’objectif de dépenses de l’Assurance maladie sera limitée à 2,8% pour un montant de 264 Mds EUR en 2025. Cet objectif repose notamment sur un objectif de 4 Mds EUR d’économies, dont 1,2 Md sur les prix des médicaments et dispositifs médicaux.  Le gouvernement prévoit aussi de diminuer la part de l’Assurance maladie dans le remboursement des consultations chez le médecin et les sage-femmes et baisser le plafond de remboursement des arrêts maladie des Français.

Cette contribution s’appliquera jusqu’en 2027 (IR 2026) aux ménages ayant un  revenu fiscal de référence supérieur à 250 000 EUR pour un célibataire et 500 000 EUR pour un couple. 65 000 ménages imposables (0,3%) sont concernés. Une recette de 2 Mds EUR est attendue en 2025.

4 000 postes d’enseignants en moins

Le budget 2025 de l’Education nationale est le premier poste de dépenses de l’Etat qui annonce la suppression de 4 000 postes d’enseignants, principalement en maternelle et en élémentaire, en raison de la baisse du nombre d’élèves (97 000) à la rentrée 2025. Economie estimée : non communiquée.

Les aides à l’apprentissage rabotées

Les exonérations de cotisations sociales, salariales et patronales dont bénéficient les contrats d’apprentissage ne s’appliqueront plus que partiellement ce qui risque de freiner l’embauche des apprentis. Economie estimée 1,2 Md €

Les marchés boursiers dans le monde continuent dans l’ensemble de progresser, malgré quelques moments de tension. À part des événements comme les frappes iraniennes sur Israël, qui ont brièvement secoué les marchés, l’inquiétude reste relativement faible. Ces événements mondiaux, bien qu’inquiétants, semblent avoir peu d’effet direct sur la valeur des actifs financiers, et la situation reste plutôt stable, pour l’instant. Subsiste une interrogation concernant une possible réponse d’Israël après les actions de l’Iran, qui pourrait encore créer de l’instabilité.

Une légère hausse de l’inflation aux États-Unis a tout de même éveillé certaines questions chez les investisseurs. Cette résurgence n’a pas provoqué de grands bouleversements, mais a suffi à ralentir brièvement l’enthousiasme des marchés, créant une petite pause. Cela montre que certains commencent à s’interroger sur les conséquences à long terme de cette hausse des prix.

La période se termine également avec une annonce importante en France : le pays va emprunter une somme record de 300 milliards d’euros dans le cadre d’un budget de crise. Ce montant, jamais vu auparavant, reflète les défis économiques actuels auxquels la France doit faire face. En parallèle, les investisseurs attendent aussi de voir si la Chine va introduire de nouvelles mesures pour soutenir son économie.

L’identité de Satoshi Nakamoto, créateur mystérieux de Bitcoin, est un mystère. Depuis la naissance de la première cryptomonnaie en 2009, la question de savoir qui se cache derrière ce pseudonyme n’a cessé de susciter des spéculations. Satoshi Nakamoto est-il une personne, un groupe d’individus, ou même une entité gouvernementale ? Des journalistes, des chercheurs et même des amateurs passionnés se sont lancés dans une quête pour découvrir la vérité. Certains pensent avoir percé le mystère.

Récemment, la chaîne américaine HBO a diffusé un documentaire qui promettait de révéler enfin l’identité du créateur de Bitcoin qui ne serait autre que Peter Todd, cryptographe et développeur clé de Bitcoin. Pourtant, malgré le battage médiatique autour de cette diffusion, le film n’a pas réussi à convaincre la communauté Bitcoin.

Il a même renforcé l’idée que la vraie identité de Nakamoto pourrait ne jamais être connue, et pour certains, cela n’est peut-être pas plus mal.

  1. La question de la “scalabilité” (= potentiel de développement), reste un obstacle majeur. Bitcoin, bien que révolutionnaire, a encore du mal à traiter un grand nombre de transactions à une échelle mondiale sans engendrer des frais de transaction élevés ou des temps de confirmation longs. D’autres cryptomonnaies et réseaux blockchain sont également confrontés à ce problème, cherchant à améliorer l’efficacité sans compromettre la sécurité ou la décentralisation.
  2. L’incertitude réglementaire représente également un frein. Les gouvernements du monde entier peinent à définir des cadres légaux clairs pour encadrer l’usage des cryptomonnaies. Cette incertitude freine l’innovation et inquiète de nombreux investisseurs potentiels. Sans une réglementation stable et favorable, de nombreux acteurs hésitent à adopter pleinement ces technologies de peur de représailles juridiques ou d’un revirement de la législation.
  3. Enfin, la question de la perception publique des technologies décentralisées est importante. Bitcoin et les autres cryptomonnaies souffrent encore d’une réputation controversée, souvent associées à des activités illégales ou à une volatilité excessive. Pour qu’une adoption de masse soit possible, il est nécessaire de redéfinir cette image, en mettant en avant les avantages réels et les innovations sociales et économiques que ces technologies pourraient apporter.

Experte incontournable du monde des startups et de la technologie, Charlie Perreau est journaliste et cheffe de la section «Start-ups» au journal Les Échos. Elle fait partie des rares journalistes à traiter de façon pointue et sans concession des sujets comme les crypto-actifs, l’intelligence artificielle, le monde de la tech et la “startup nation”.

Très engagée dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin,  elle met en avant depuis deux ans des dirigeantes et leur impact dans ces univers souvent dominé par les hommes et contribue ainsi à la représentation des femmes et à l’égalité des sexes dans le monde des affaires. Elle a récemment mis en avant et célébré les 100 fondatrices qui font la French Tech parmi lesquelles (TADA !), la fondatrice de SPAK. Alors qu’est ce qu’on dit ? 

Merci Charlie !

Si vous ne la connaissez pas encore, voici une interview réalisée par Quentin Despas

Dans cette vidéo, fruit de notre partenariat au service de la pédagogie financière avec BSMART, Michel Ruimy, économiste chez SPAK, répond aux questions de Grégoire Favet pour que vous soyez incollables sur le rôle des banques centrales.

Notre partenaire Monabanq, la banque en ligne qui signe “les gens avant l’argent”, a lancé une nouvelle campagne de communication qui aborde les questions que beaucoup d’entre nous se posent en matière d’argent. Exemple : les difficultés qu’on peut rencontrer pour parler d’argent en famille.

Pourquoi on vous en parle ? Parce que Monabanq a choisi SPAK pour offrir un programme d’éducation financière accessible et ludique à ses clients et c’est déjà un succès !

Bravo Monabanq 👏

Vous aimez ❤️ SPAK ?Partagez cette newsletter et suivez-nous sur les réseaux sociaux
Si ce n’est pas déjà fait vous pouvez vous inscrire gratuitement c’est ici

+ de SPAK ? Envie de soutenir une meilleure inclusion financière des Français ? Rendez-vous sur le site spak.fr pour retrouver toutes nos newsletters et nous contacter

A bientôt les fans d’éco !


Suivez-nous, abonnez-vous et partagez...